année : 2017-2018

durée : 8'17"

lieu : Chateauneuf sur Cher (Berry) / Tredrez Loquemeau (Trégor, Bretagne)xxteaxxx..xChateauneuf sur Cher

cadrage et montage : Christiane Carlut et Philippe Bonnin

 

Notre héritage naturaliste nous a conduit à considérer le paysage comme une toile de fond, « qui ne s’anime que lorsque les humains y projettent leurs fantasmes, leurs représentations, leurs catégories ». L’héritage de la peinture paysagère contribue à maintenir le paysage « dans la distance opérée entre le spectateur et la scène ». La première partie présentée ici de ce film en cours pose l’humain au centre du paysage, qui n’existe et ne vaut que par sa présence. L’anthropologie pose désormais la négation radicale de notre extériorité au paysage et à l’environnement, et propose des cadres conceptuels critiques de la modernité, du naturalisme et du capitalisme, dans lesquels « il n’est plus possible de penser les humains séparément de leur environnement ». La dichotomie Nature/Culture issue des Lumières, la notion d’altérité de l’homme à son contexte et nos connexions aux autres êtres vivants, sont désormais reconsidérées entièrement pour « recomposer des mondes plus hospitaliers » . La prochaine partie du projet explorera cette nouvelle dimension, introduite par la formule de Magritte qui conclut cette première approche : « Je ne vois rien autour du paysage ».

 

 

 

LE PAYSAGE MODE D'EMPLOI : Y ENTRER, EN SORTIR
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